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Parcours classique avec tout d'abord une lunette de 60/700, puis un Newton 114/900  avec lesquels j'ai appris à arpenter le ciel pendant de nombreuses années.


Puis l'arrivée du Nexstar 8" (Schmidt-Cassegrain de 203 mm de diamètre) goto en juillet 2002 m'a permis de faire un bond dans l'espace, dès le premier soir j'ai découvert plus d'objets que je n'en avais jamais vus auparavant.


C'est avec ce télescope que je me suis lançée dans l'aventure de l'imagerie planétaire avec une webcam Vesta Pro.

C'est bien connu, avec l'âge tout ce déglingue, et le C8 n'a pas échappé à la règle.

Je soupçonne aussi les nombreux déplacements en voiture parfois sous le soleil d'avoir accéléré les problèmes de réglages instables  de la collimation et de la molette de mise au point.

Début avril 2010, j'ai dû apporter quelques améliorations pour corriger ces problèmes : un Focus Lock qui remplace la molette de mise au point et permet surtout de bloquer le miroir primaire, des Bobs Knobs pour faciliter la collimation et enfin un Crayford pour fignoler la mise au point sans bouger le miroir.

Quel confort !


  


En astronomie itinérante, équilibrer les deux tubes à chaque fois c'est pratiquement mission impossible, et autre constat : le poids total sur l'HEQ5 dépasse les 15 kg. Elle ne se plaint même pas cette petite monture, mais j'ai peur de l'user prématurément.


Et pourquoi pas guider avec un chercheur pour résoudre ces deux problèmes à la fois ! Il me manque seulement une bague pour adapter la PL1 sur le chercheur, vite trouvée sur le net chez Pierro Astro, et me voilà prête.

Le hasard à voulu que mon premier essai se fasse le 20 août 2011 lors d'un week-end chez mon camarade Alain. Vous trouverez le récit détaillé de ce premier essai sur son site : http://sammi.sud.free.fr/site/index.html

Comme il dit "c'est bluffant", l'autoguidage avec le C8 à 2 mètres de focale et le chercheur 9x50 à 0.162 mètre de focale et bien çà marche !



  

L'APN c'est bien pour les grands champs, mais il y a aussi dans le ciel des petites galaxies, des nébuleuses planétaires. La caméra qui va me permette de les imager sera une ATIK 16 monochrome (capteur 1/2") avec roue à filtre et filtres LRVB Astronomik II en 50.8 mm (j'aurais peut-être un jour une CCD avec grand capteur ?).


Et voilà ma configuration en janvier 2009 pour les objets de grande taille, l'ATIK sur la lunette 80ED et l'autoguidage avec la PL-1 sur le C8 avec réducteur 6.3.

Pour les toutes petites nébuleuses planétaires, l'ATIK passe au foyer du C8, mais là je ne suis pas satisfaite des premiers résultats, les images manquent de finesse, encore un problème à résoudre !


En attendant j'ai de quoi bien occuper les nuits où le ciel veut bien nous montrer quelques étoiles.

Mais il me manquait un instrument adapté au ciel profond.


En juillet 2006, mon choix s'est porté vers une lunette Skywatcher 80ED sur monture HEQ5 Pro goto. Une petite merveille de précision tant au niveau du pointage des objets que du suivi.


J'utilise maintenant cette monture avec la lunette 80/600 pour le grand champ ou le tube 8" démonté du Nexstar pour les objets de petite taille et le planétaire.


En août 2006, j'ai enfin pu faire mes premiers essais d'images sur le ciel profond avec un APN Canon 350D auquel j'ai fait enlever, par la suite, le filtre vert placé devant le capteur afin d'augmenter sa sensibilité dans le rouge.


La possibilité de suivi de ma monture, bien qu'excellente à mon avis, ne me permet pas de dépasser 1 minute de pose avec la lunette et 40 secondes avec le 8", ce qui est bien insuffisant pour des objets faibles.


Lorsqu'en avril 2008 j'entend parler d'une nouvelle caméra  facile à mettre en oeuvre, je me sens prête à passer le cap de l'autoguidage.


Je prévois donc une soirée pour faire des essais avec ma toute nouvelle caméra PL1-M. Mais en cinq minutes c'est fait, elle suit parfaitement l'étoile guide. Déconcertant de facilité !


Achat d'une double platine et équilibrage des deux tubes sur la monture HEQ5 et me voilà prête à franchir une nouvelle étape dans l'astrophotographie.

Ma bonne vieille Vesta Pro ne pouvant plus rivaliser avec les caméras plus récentes, j'ai fait l'acquisition d'une caméra I NOVA pour le planétaire au printemps 2011.

Mon choix s'est porté sur le modèle couleur PLB-C2 pour ses petits pixels de 4.65 microns, mon idée étant que plus les pixels sont petits, plus j'augmente la finesse des détails sur mes images.

Et je ne suis pas déçue lorsque je vois mon animation de Jupiter du 15 janvier 2012.

Le grand capteur de 1/3" n'est pas un problème puisqu'on peut fenêtrer la taille des

images et atteindre sans problème 50 images par secondes ou plus sur Jupiter

au format 400x400.

En 2013, c'est au tour du Canon 350D âgé de 7 ans et après 2 tours de compteur, dont un composant électronique s'échauffe plus qu'avant ! Résultat les images présentent un halo bleuté sur près de 1/3 du capteur. Je ne conserve que les 2/3 restants de mes images depuis quelques temps, mais un doute m'assaille soudain : et si l'APN me lachaît complètement pendant mes prochaines vacances sous un ciel noir ?

Cette idée est insupportable, et je rêve aussi depuis longtemps d'une ATIK 383L (en résumé c'est l'équivalent d'un APN refroidi).

La raison l'emporte encore une fois à cause du budget et c'est donc avec un Canon 600D tout neuf et totalement défiltré que je vais réaliser mes prochaines images !


Mais le résultat n'est pas concluant en longues poses avec le C8, les petits pixels du 600D saturent très vite et les étoiles brillantes sont empatées sur les images.


Je le remplace par le CANON 1000D dont la taille des pixels est plus proche de celle du 350D.

La photo grand champ sur pied photo ne permet pas de faire des poses très longues, j'avais besoin d'un système pour placer l'APN avec son objectif sur la monture.

Avec une queue d'aronde qui s'ennuyait dans un tiroir et une rotule récupérée sur un pied photo, un peu de bricolage pour assembler les deux, et me voilà équipée pour la photo des très grandes nébuleuses, de la voie lactée, des constellations....

Enfin presque prête, l'APN étant totalement défiltré il me faut un filtre Clip UV-IR block qui se place à l'intérieur de l'APN derrière l'objectif et bien sûr l'objectif Canon 18-55 EF-S n'est pas compatible, je fais donc l'acquistion d'un objectif Tamron 18-200 qui complète le Sigma 70-300 que je possède déjà.

Sommaire

2014 sera pour moi l'année du Soleil, j'ai toujours été fascinée par la vie qui règne sur la chromosphère, la surface du Soleil est constamment en mouvement et j'avais bien sûr envie d'aller voir tout çà de près.


J'ai enfin la possibilité de réaliser ce rêve, après des semaines de cogitations et quelques mois pour recevoir les différents éléments, voici ma lunette solaire :

Les premières imagés réalisées avec ce matériel sont sur la Page Soleil.

MON MATERIEL

www.astrophoto-monique.fr/

Juin 2016, me voici enfin en possession de la caméra de mes rêves, l'ATIK 383 L+ monochrome, je me suis également laissée tentée par la roue à filtres ATIK EFWU qui permet avec le logiciel ARTEMIS CAPTURE d'automatiser les prises de vues avec les différents filtres sur toute la nuit.

Le mauvais temps de ce début d'été ne me laisse pas la possibilité d'essayer cette caméra, aussi j'en profite pour réaliser ma bibliothèque de 50 darks à - 20°C pour plusieurs temps de poses.

Et enfin la première image : M13 le 8 juillet 2016, réalisée avec seulement 15 poses de 1 minute en rouge, vert et bleu. Le résultat est prometteur !